Avant le départ :

•  S’informer et se documenter sur la région à visiter, à propos de la culture, l’histoire, le mode de vie et l’environnement.

•  Voyager à l’intérieur de son propre pays permet de réduire l’empreinte écologique, et éviter l’avion pour les voyages de courtes durées

•  Faire sa valise en réalisant des achats responsables afin de polluer le moins possible sur place, spécialement lors de séjour en pleine nature. En achetant une gourde filtrante pour l’eau potable, vous évitez d’acheter des bouteilles en plastiques. Utilisez un lait solaire plutôt qu’une huile car celle-ci ne se dissout pas dans l’eau, elle peut former un écran à la surface et ralentit la photosynthèse des végétaux sous-marins.

Pendant le voyage :

Respect des homme et de leur culture :

•  Connaître quelques mots de la langue locale permet toujours de se faire plus facilement accepter, par exemple « yec’hed mat »(« santé! » ) en breton ou « Milesker » (« merci ») en langue basque.

• Demander la permission avant de photographier quelqu’un; si c’est un enfant, demander l’accord des parents.

•  Privilégier et acheter de l’artisanat et des produits locaux, c’est l’un des meilleurs moyens de faire profiter l’économie locale.

Conserver le patrimoine culturel :

•  Respecter les lieux de culte : ne pas y entrer si l’accès est interdit aux touristes, ne pas escalader les sites et prendre garde à n’abîmer aucun objets.

•  Ne pas faire de graffitis sur les bâtiments historiques, sur les arbres ou les rochers.

•  Ne pas prélever d’ objets archéologiques à valeur historique ou symbolique unique.

•  Ne pas rapporter de souvenirs, y compris sous-marins, qui font partie du patrimoine

naturel.

Préserver la nature :

•  Observer les animaux sauvages à une certaine distance et en silence, ne pas les toucher et ne pas les nourrir afin de ne pas modifier leurs comportements et leur régime alimentaire.

•  Respecter les réglementations des réserves ou des parcs naturels comme par exemple le balisage des sentiers qui permet d’éviter de piétiner certains écosystèmes fragiles. Les taxes d’entrée permettent la conservation et la préservation des sites.

•  Ne pas ramener d’animaux vivants ou morts et ne pas encourager le commerce de leurs fourrure, peaux, ivoire, coquillages,etc qui mènent à la perte de la biodiversité et à l’extinction des espèces. Ce commerce est condamné par les accords pour la protection des espèces.

•  Éviter de pêcher dans les lacs ou mers et ne pas cueillir les plantes et fleurs car certaines espèces sont rares, en voie de disparition ou d’extinction.

Les déchets :

•  Ne pas laisser de déchets derrière soi. Les emballages biodégradables sont à privilégier, munissez-vous de sacs poubelle également afin d’être responsable !

•  Rapporter les déchets non-destructibles avec soi (sacs plastiques, piles…) si le pays ne possède pas d’infrastructures d’élimination de déchets.

•  Ne pas reverser ses déchets dans la mer, de nombreux animaux meurent étouffés par des sacs plastiques.

•  Pour les fumeurs, un mégot met deux ans à se décomposer : utilisez un cendrier de poche !

La consommation des ressources :

• Ne pas polluer, ni gaspiller l’eau qui est une ressource précieuse. Si vous voyagez dans une région où l’eau est rare ou dans une île par exemple, il faut privilégier les douches rapides plutôt que les bains qui consomment en moyenne 5 fois plus. Il est bon d’utiliser des produits biodégradables, faire des lessives sans phosphates à distance des points d’eau potable.

•  Réutiliser les serviettes de bains et les draps plusieurs jours permet de réduire la consommation d’eau, de lessive et d’électricité.

•  Éteindre les lumières d’une pièce ainsi que les appareils électriques quand vous n’y êtes pas.

•  Utiliser du gaz ou d’autres moyens de combustion peu consommateurs de bois pour cuisiner ou bien il est préférable d’utiliser du bois mort trouvé par terre plutôt que du charbon de bois.

Le transport :

Si vous avez le temps , privilégiez d’autres transports que l’avion qui pollue. Il est préférable de partir moins souvent mais plus longtemps!

•  Marcher et pédaler sont les moyens les plus écologiques pour se déplacer.

• Les transports en commun ainsi que le covoiturage permettent de réduire l’impact co2 et également de faire de belles rencontres.

•  Privilégier les nationales plutôt que les autoroutes permet de rouler moins vite donc de consommer moins et d’économiser les frais de péages.

•  Limiter la climatisation qui consomme beaucoup et participe au réchauffement climatique.

Voilà vous avez toutes les clés en main pour être un meilleur voyageur responsable et participer au développement durable de notre planète !