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Mon départ pour ce trekking urbain à Tirana fut une aventure inoubliable. Dès l’aube, je me suis dirigé vers la place Skanderberg, cœur vibrant de la ville. Sous le regard imposant de la statue de Skanderberg, j’ai ressenti l’âme indomptable de l’Albanie. Les bâtiments aux couleurs éclatantes qui encerclent la place m’ont invité à explorer le centre-ville animé.
Ma première halte fut la mosquée Ethem Bey, joyau architectural qui m’a transporté dans le passé. Ses fresques délicates et son atmosphère paisible m’ont offert un moment de réflexion.
Poursuivant ma route, je suis tombé sur l’un des célèbres bunkers de Tirana, vestiges du régime communiste. En pénétrant dans ces abris souterrains, j’ai été frappé par le contraste entre leur austérité et l’effervescence de la ville. Juste à côté, la Maison aux Feuilles m’a offert une plongée fascinante dans l’histoire sombre de la surveillance et de la répression en Albanie.
Après cette immersion historique, j’ai arpenté les rues du quartier de Blloku, autrefois interdit, aujourd’hui vibrant de vie avec ses cafés branchés et ses boutiques élégantes. Cette métamorphose reflète l’esprit résilient de Tirana.
L’après-midi, j’ai pris le téléphérique pour monter au mont Dajti. La montée, vertigineuse, m’a offert une vue spectaculaire sur la ville et ses environs. Là-haut, la vue panoramique m’a laissé sans voix. Tirana s’étendait sous mes pieds, une mosaïque de passé et de présent.
En redescendant, je me suis perdu dans les ruelles animées, savourant chaque instant de cette journée intense. Tirana, avec son mélange unique de traditions et de modernité, m’a offert un voyage mémorable, à la fois spirituel et historique.
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